Selon vos objectifs, les caractéristiques paysagères et les contraintes du site, nous ferons des propositions de diagnostics des arbres.
Le diagnostic d’arbre se fait sujet par sujet. Plusieurs étapes correspondant à plusieurs niveaux d’observations seront suivies:
– Analyse visuelle de l’arbre (VTA)
– Diagnostic parasitaire et envoi d’échantillons
– Diagnostic de sécurité
– Espérance de maintien – pronostic
En cas de demandes spécifiques, nous proposons aussi des diagnostics ciblés :
– Diagnostic de valeur d’arbres et estimation de dégâts
– Diagnostic réglementaire et litiges
1. Analyse visuelle de l’arbre (VTA)
La méthode VTA (Visuel Tree Assessment, Mattheck, 1993) repose sur l’observation et l’analyse des défaillances mécaniques et physiologiques pouvant avoir une incidence sur la dangerosité de l’arbre. C’est une technique légalement reconnue en France et dans le monde entier.
L’observation de l’arbre se déroule en plusieurs étapes indispensables :
– Les racines et le plateau racinaire, et leur qualité d’ancrage,
– Le collet et le tronc,
– Les charpentières et branches secondaires,
– L’évaluation de la vitalité d’un arbre ou des parties du houppier.
2. Diagnostic parasitaire et envoi d’échantillons
L’arbre peut être atteint de plusieurs types d’affections:
– Les maladies infectieuses et parasitaires : virus, bactéries, champignons, etc. ;
– Les maladies physiologiques : climat, sol, lumière, produits chimiques, travaux, etc. ;
– Les ravageurs: animaux (insectes, etc.) ou végétaux (gui, etc.).
Si besoin, Des prélèvements de l’agent pathogène pourront être réalisés. Nous pouvons envoyer ces échantillons à un laboratoire agréé spécialisé pour leur identification.
3. Diagnostic de sécurité
Des examens poussés peuvent se révéler nécessaires lorsque l’examen par analyse visuelle ne peut aboutir ; des investigations approfondies peuvent alors être mises en œuvre afin d’établir le diagnostic de l’état mécanique d’un arbre :
> Le sondage des organes ligneux avec un pénétromètre (Résistographe IML 400S). Ce matériel permet d’évaluer l’étendue des lésions internes en calculant la paroi résiduelle de bois sain. En fonction de l’essence, de la physiologie et de l’état sanitaire de l’arbre, du contexte dans lequel il est situé, la rupture peut être considérée comme probable lorsque la proportion de bois sain atteint un certain seuil.
> Une étude de l’historique du patrimoine arboré peut aussi être faite. Par exemple, d’anciennes tailles, un décaissement soudain, des modifications de zones humides peuvent causer une fragilisation importante d’un arbre. Ces indices du passé pourront uniquement nous permettre de confirmer le diagnostic d’un arbre.
> Dans certains cas exceptionnels, d’autres prestations peuvent être réalisées :
– L’examen aérien en grimpe du houppier de l’arbre.
– L’excavation manuelle d’une partie du système racinaire pour permettre un diagnostic visuel du système racinaire.
– La tomographie.
– Le test de traction.
4. Espérance de maintien – pronostic
Pour chacun des arbres diagnostiqués, une espérance de maintien sera donnée. Elle correspond à la durée pendant laquelle un arbre pourra être maintenu dans des conditions de sécurité convenables.
En fonction de ces espérances de maintien, des préconisations de mesures à prendre seront données (différents types de taille, haubanage, établissement d’un périmètre de sécurité, abattage,…). Une annotation préconisant une intervention en urgence sera ajoutée.
Il est important de préciser que les arbres et leurs agents pathogènes et ravageurs sont des éléments vivants. Un diagnostic étant une observation ponctuelle, il a une valeur limitée dans le temps. Notre pronostic de maintien s’étend sur une durée maximum de 3 ans. De même, les aléas climatiques ainsi que les interventions humaines risquant de blesser l’arbre ne peuvent pas être prévues à l’avance. Il est donc proposé un suivi dans le temps, selon les besoins du gestionnaire.
« L’arbre est un être vivant, le diagnostiqueur a une obligation de moyens mais au regard des connaissances scientifiques, il n’a pas l’obligation des résultats. »
Une analyse de la valeur intrinsèque d’un arbre ou d’un groupe d’arbres peut être faite. Pour cela, plusieurs méthodes peuvent être suivies (méthode BEVA, Helliwell, etc.). Ces méthodes s’appuient principalement sur l’essence, la taille, l’état sanitaire, la situation et la valeur esthétique. Chacun de ces critères permet de donner des notes, et l’ensemble de ces notes permet d’évaluer la valeur de l’arbre : la valeur d’aménité.
Cette valeur financière permet d’apporter un argument fort de protection d’un arbre ou d’un groupe d’arbres.
Cette valeur est indispensable en cas de litige, dans le cadre d’une expertise d’assurances ou judiciaire.
Ces diagnostics peuvent être faits sur demande d’un gestionnaire.
Expertise de dégâts
En plus de la valeur financière d’un arbre, Il est aussi possible de noter la valeur de dégâts causés à un arbre lors d’un litige.
En complément, nous proposons une évaluation de dégâts sur un arbre :
– Évaluation de l’impact de travaux,
– Accidents prévisibles et imprévisibles,
– Responsabilité lors de chantiers.
La méthode utilisée est reconnue légalement.
6. Etude de l’âge d’un arbre
Dans certains cas de figure, il est important de connaitre l’âge d’un arbre. Ainsi, au niveau législatif, un arbre de plus de 30 ans pourra bénéficier de protections légales. Les historiens, géographes ou récents acheteurs d’un terrain arboré peuvent avoir besoin de l’âge d’un arbre ou d’un ensemble arboré.
Cette analyse de l’âge d’un arbre s’appelle la dendrochronologie. Nous sommes équipés du matériel nécessaire à la datation d’un arbre sur pied en lui infligeant un minimum de dégâts.
7. Diagnostic réglementaire et litiges
Nous proposons un diagnostic de l’état réglementaire d’un arbre qui pourrait être sujet à un litige entre parties. La réglementation liée au voisinage, aux axes routiers, etc. est étudiée au cas par cas.
Nous proposons une assistance et un conseil juridique pour gérer vos problèmes de voisinage.